[I]. Identité
Nom: James
Prénom: Eryn
Surnom: //
Age: 26 ans
Nationalité: Américaine
[II]. Magie
Camp: Bien.
Race: Sorcière.
Pouvoirs: Contrôle du feu.
[III]. Caractère & Physique
Qualités: Il est primordial, avant toute chose, d’exposer les traits de caractère qui font d’Eryn une « bonne » sorcière ; elle est altruiste, volontaire et honnête – du moins parfois. Ce qui va suivre sera plus ambigu. La sorcière est animée d’une détermination hors-norme ce qui l’amène à suivre, presque bêtement, son instinct et ses idées sans se soucier de l’opinion des autres. Très caractérielle, elle déteste sentir qu’on lui marche sur les pieds et se défend en provoquant le ou les concernés dans une joute verbale. Ce qui nous conduit à son autre atout ; sa répartie. Il faut dire que c’est cette vivacité d’esprit, son indépendance d’esprit, son esprit critique exacerbé – et son ‘courage’ brut-de-décoffrage – qui font d’elle une femme d’affaire et un reporter tenace et obstiné. D’où la remarque à demi-sincère de son père« Tu as beau ressembler à ta mère, tu as mes couilles. »
Défauts: On dit souvent qu’Eryn se comporte comme une peste chose qui n’est pas entièrement fausse. En tant que reporter, elle a cette manie de mettre son nez là où il n’est pas invité. La curiosité est certes une bonne chose mais poussée à l’extrême, elle peut mener à de fâcheuses situations dont notre sorcière est complètement abonnée. On la dit également têtue et exigeante – formes polies pour « chiante et chieuse » - et il est vrai qu’elle peut se montrer désobéissante face à l’autorité – bravant même son être de lumière -, telle une adolescente en plein âge bête. De plus, Eryn a la mauvaise habitude de jurer comme un camionneur – ne pouvant pas faire une phrase correcte sans jurer ni dire de petites grossièretés. Bien qu’elle soit « bénie » par la Nature, la jeune femme ne porte pas beaucoup d’importance à son apparence physique même si elle aime bien en jouer pour arriver à ses fins car, ne l’oublions pas, elle est une grande manipulatrice. Enfin, il n’est pas inutile de rappeler à quel point ce bout de femme est imprévisible ; habituée des fugues, elle a disparu plusieurs fois, a changé de villes à plusieurs reprises, arrêté d’aller au travail du jour au lendemain sans raison crédible… Bref, Eryn est une fille impossible et intenable.
Physique: Du haut de son mètre et de ses soixante-quinze centimètres, Eryn est une jeune femme à l’aise dans sa peau. Munie d’une paire d’yeux espiègles et d’une chevelure brune, tout son charme réside dans sa capacité à faire des grimaces. Comme dit précédemment, elle n’est pas très coquette d’où sa manière « spéciale » de s’entretenir. Peu de maquillage, cheveux rarement coiffés (laissés dans leur état sauvage), vêtements choisis en fonction de leur propreté – car Eryn est bordélique et n’aime pas faire le linge (entre autres). De plus, son poids est tout sauf équilibré à cause de sa tendance à grignoter en dehors des repas et à jeûner pendant les repas. Ce qui, en fin de compte, équilibre le tout… (Ce n’est pas censé être logique.)
Tatouage, Piercing: //
[IV]. Histoire & Vie
Histoire: Comme sa mère, Eryn est une sorcière. Son père, lui, est un citoyen lambda. Leur mariage était normal ; elle était une puéricultrice, lui un homme d’affaire. Lorsque les affaires se mirent à fructifier et le destin à tourner en leur faveur, le quotidien changea. Henry était occupé à s’occuper de son entreprise, de son développement et de sa prolifération ; pendant que Georgia se contenta d’une vie de femme au foyer confortable, certes, mais monotone. Elle avait même renoncé à pratiquer la magie par amour même si, à la naissance de sa fille unique, elle lui contait son héritage, son histoire et celle de sa famille. Devenu entrepreneur estimé et réputé, le père d’Eryn ouvrit d’autres branches à travers le pays délaissant le foyer pendant de longues périodes. C’est à peu près à cette période où la donne se mit à changer, où le Mal se mit à s’imposer, où Georgia sentit le devoir de reprendre du service. La petite fille commençait sa scolarité au collège lorsque la famille quitta le Massachusetts pour l’Angleterre suite à l’avancée du fléau du Mal. Quartier BCBG et bonnes écoles, les James essayèrent de se consoler dans une réalité qui était condamnée à disparaitre si bien que, du jour au lendemain, sans prévenir, sans indication (à part celle de sa destination, San Francisco) Georgia James (née O’Shaughnessy) disparût.
Depuis l’existence se résuma autour d’Eryn et de son père, même si on ne peut pas appeler ça une vraie relation père-fille; ils passent le plus clair de leur temps à se crier dessus, à se disputer, à se menacer, à se jurer dessus, à se hair, à se tirer dans les pattes... Après s’être fait virée de plusieurs écoles, elle termina ses études sur une proposition de poste dans l’entreprise de son père où elle se montra aussi redoutable, aussi ‘carnivore’ que son paternel. Mais, sans aucune raison, elle démissionna et décida qu’il était soudainement intéressant de devenir journaliste. Travaillant irrégulièrement pour des publications à gauche et à droite, elle tomba sur un ancien collègue – valeur montante de l’entreprise – qui, après quelques semaines, la demanda en mariage. Elle accepta avec une quasi-indifférence avant de mener son petit train de vie jusqu’à l’arrivé d’un mot, un télégramme même, annonçant la mort de sa mère. Quelques jours plus tard, un petit cahier abîmé fit son apparition sur le pas de sa porte ; il s’agissait du grimoire de la famille. Cependant, Eryn avait renoncé aux contes de fées, à la magie, au grand amour et, convaincue que la magie n’a pas sa place dans ce monde, elle refusa d’accepter son identité de sorcière. Etrangement, les traces de son pouvoir revinrent ; elle ne se brûlait plus – le feu semblait s’écarter -, des choses s’enflammaient lorsqu’elle éprouvait une émotion forte, et, cerise sur le gâteau, son être de lumière commença à faire s’inviter dans son quotidien.
On aurait cru qu’elle avait tiré un trait sur cet aspect de son existence. Cependant, un matin, elle se réveilla sur son habituel « Putain de mordel de merde » même si cette attention n’était pas envers son retard au travail mais son retard pour son départ. Laissant un mot, avec la bague qu’il lui avait achetée, sur la table de chevet à l’intention de son fiancé encore plongé dans un profond sommeil, elle prit deux sacs remplis de vêtements roulés en boule et disparût… comme sa mère l’avait fait plusieurs années auparavant. Elle prit quartier dans l’ancien appartement de sa mère, un deux pièces confortable (avec des cafards) se trouvant au-dessus d’un restaurant chinois. Armée d’un appareil photo, d’un dictaphone et d’un ordinateur portable, elle se lance dans sa propre enquête sur les choses « magiques », recherchant d’autres sorciers, d’autres créatures, des démons (même si elle a conscience qu’ils ‘peuvent’ être dangereux), etc. Vous aurez donc deviné ses relations conflictuelles avec son être de lumière qui essaie de la ramener à la raison et qui est souvent envoyée sur les roses avec la délicatesse qu’on attribue souvent à Eryn.
Famille: Henry James Jr. est son père, un entrepreneur machiste et brut-de-décoffrage, qui a toujours aimé derrière son masque d’homme viril et fier. En sorte, il était complété par une Georgia O’Shaughnessy douce et conciliante qui était souvent assommée par le manque de compréhension de son époux. Cependant, il avait géré avec élégance l’identité de son épouse et de son héritage de sorcière. Il ne l’a jamais contraint à arrêter bien qu’il était conscient du clivage que cela installait entre eux. A tel point que Georgia fit la décision d’arrêter de pratiquer la magie afin de protéger sa fille et sa famille. Les O’Shaughnessy sont des sorciers irlandais qui avaient tous péris, au fur et à mesure, laissant peu de membres encore vivants à ce jour.
Amour: Elle n’a jamais véritablement aimé quelqu’un. Peut-être son (ex-)fiancé.
Amis: Elle n’en a aucun, pour l’instant.
[V]. Autres
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